En voici un rapide résumé :
L'Abbaye de Fontevraud, miroir du temps.
Considérée comme l’une des plus grandes cités monastiques d’Europe, l’Abbaye Royale de Fontevraud frappe par sa dimension comme par la prodigieuse diversité de son architecture.
Les visiteurs viennent de loin pour découvrir les gisants des trois souverains Plantagenêt dont l’empreinte a marqué le Moyen Âge : Henri II, Richard Coeur de Lion, la célèbre Aliénor d’Aquitaine et Isabelle d'Angoulême sont exposés dans la grande église abbatiale.
Abbaye du XIIème au XIXème siècle, elle était à la veille de la Révolution, la plus puissante de France. Transformée en prison pour échapper à la destruction en 1804, elle fermera en 1963.
Devenue en 1975 Centre culturel de rencontre, l’Abbaye Royale de Fontevraud est un haut lieu d’histoire et de création qui accueille des concerts, des colloques, des expositions ainsi que des artistes en résidence, des classes et des ateliers du patrimoine. Monument d’Etat, l’Abbaye Royale de Fontevraud est désormais une entreprise culturelle et touristique gérée par une association reconnue d’utilité publique : le Centre Culturel de l’Ouest, au sein duquel coopèrent l'État et la Région des Pays de la Loire.
L’Abbaye Royale de Fontevraud est Site Ambassadeur pour le « Val de Loire Patrimoine Mondial » (UNESCO).
Les Gisants :
Abbatiale.
Les clichés ci-dessous, nous montrent les magnifiques sculptures ornant différentes pièces de l'abbaye.
Sculptures à l'intérieur d'une arcade menant au chapitre.
Peinture murale dans le chapitre.
Cloître.
La prison centrale de Fontevraud, période sombre du monument
Au début du XIXème siècle, l’Abbaye évolue brutalement de son statut de lieu de clôture volontaire, vers celui de prison.
Cette transformation du site en bâtiment carcéral par Napoléon entraîne des adaptations architecturales. A l’enceinte s’ajoutent alors de nouveaux murs et cloisonnements qui adaptent le lieu à sa nouvelle fonction : une prison-manufacture, où l’on surveille 24 heures sur 24, où les prisonniers travaillent dans les divers ateliers (menuiserie, foulon, tissage…), l’ensemble constituant une véritable cité pouvant quasiment vivre en autarcie.
La création du Centre Culturel de l'Ouest succède à la Centrale fermée en 1963. De nombreux travaux de restauration s'en suivirent.
Pourtant, aujourd’hui encore en flânant ou en cherchant délibérément, on peut découvrir des pierres portant les cicatrices du passé.
Cherchez, observez… les pierres vont vous « parler »…
Sources textes : http://www.abbaye-fontevraud.com/v3/home/reperes.php